Patrick Moya est un plasticien contemporain
français. Il est né en
1955 à
Troyes (
Aube). Il vit et travaille à
Nice (
Alpes-Maritimes)
Il a commencé son oeuvre comme modèle nu pour satisfaire son narcissisme Il réalise ses premières expositions personnelles en 1982
Le travail de Moya prend très souvent pour prétexte les 4 lettres de son nom de famille auquel il fait subir toutes les transformations plastiques possibles, dans le Dessin et la Peinture, l'Art performance, ou la Sculpture.
Lorsqu'il n'utilise pas les quatre lettres de son patronyme il met en scène « Moya artiste de l'Ecole de Nice » un petit personnage de bande dessinée résultat d'un croisement entre l'artiste et son personnage préféré:
Pinocchio....
Cet artiste est en décalage avec le convenu et surprend toujours. Il pratique un art qui ne se réduit pas à une idée ou à un style mais au contraire se multiplie dans une arborescence en totale liberté.
Il évolue de la peinture pseudo-naïve à l'Art abstrait, de la sculpture monumentale en acier à la Céramique, des installations aux performances, de la Photographie aux images de synthèse sur toile ou en film, des soirées mondaines aux soirées techno
. Ses recherches sur le langage télévisuel (à partir de 1972 à la Villa Arson) le mèneront à créer un répertoire de codes et de couleurs (rouge, vert, bleu et jaune), d’attitudes (sourire de face) ainsi que des formes inspirées du chamanisme (ondes, antennes...). Persuadé que l’univers numérique (alors à venir) allait mettre à mal les notions de copyright et de droit d’auteur, il tentera de figer l’artiste au centre de l’oeuvre en la marquant de l'empreinte indélébile de l'artiste …
Son parcours le mène de la génération punk des années 70 aux grandes performances de rue des années 80, pour devenir l'artiste protéiforme et multimédia que l'on connaît.
Passant de la peinture pseudo naïve à l'art abstrait, de la sculpture monumentale en acier à la céramique, des installations aux performances, de la photo aux images de synthèse sur toile ou en film, des soirées mondaines aux soirées techno; rien ne semble limiter un artiste sans arrêt en mouvement. Son style "génération Casimir" est devenu la charte graphique des célèbres soirées techno “Dolly Party" qu'on retrouve de Montpellier à Juan les Pins en passant par Saint Tropez, Marseille et San Remo …
On trouve ses peintures dans les collections du monde entier et ses sculptures monumentales à Taiwan, en Corée, à Londres et au Japon. Pour une performance de cyber art en 2005 au centre d'art contemporain de Bourréac "Tous les liens mènent à Bourréac" il avait acheté les noms de domaine encore libres de grands Musées du monde (centre-pompidou.com, tate-gallery.com, guggenheim-museum.com, metropolitan-museum.com, musee-du-louvre.com ... etc).
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